Encore quelques cours dans le cadre de la formation continue pour nos adhérents; aujourd’hui Jonas continue dans sa série des ouvertures rares aux échecs.
Parole à notre jeune formateur…
Cette étude a pour objectif de proposer un répertoire simple contre 1.d4, à ceux qui n’ont pas envie de se lancer dans l’étude de la théorie de variantes aussi complexes que le Gambit Dame Refusé, la Défense Nimzo-Indienne, ou la Défense Grunfeld, pour n’en citer que quelques unes.
La Défense Tchigorine a été utilisée pour la première fois par le joueur russe Mikhail Tchigorine, contre Harry Nelson Pillsbury, en 1896.
Elle se caractérise par les coups 1.d4 d5 2.c4 Cc6. Cette sortie précoce du cavalier b8 peut sembler mauvaise, car elle bloque le pion “c”, et empêche donc le coup thématique des Noirs dans cette ouverture, à savoir, le levier c7-c5. Mais dans cette défense, les Noirs cherchent à :
– Attaquer rapidement le centre blanc, avec des coups comme Cc6, e7-e5, Fg4, Fb4… etc.
– Développer rapidement l’aile-dame pour préparer un éventuel grand-roque
– Garder l’initiative en créant des menaces contre le centre blanc, pour ralentir le développement des pièces blanches.
Il y a trois continuations envisageables pour les Blancs (3. Cc3, 3.Cf3, 3.cxd5), j’ai donc divisé le cours en trois chapitres :
– Chapitre 1 : La variante 3.cxd5
– Chapitre 2 : La variante 3.Cc3
– Chapitre 3 : La variante 3.Cf3
Pour illustrer les thèmes et les plans de cette ouverture j’ai ajouté deux parties :
– Pour commencer, la partie fondatrice de cette ouverture, qui reflète bien l’esprit de la défense Tchigorine : Pillsbury – Tchigorine, St Petersburg 1896.
– Ensuite, une partie entre deux ordinateurs (Stockfish+NNUE, et LeelaChessZero).